La pénurie crée les recommandations

29 février les masques FFP conseillés pour les soignants en première ligne face à des patients cumulant toux + fièvre (donc tous les médecins, infirmiers, aide-soignants, ASHQ, aide à domicile)

https://solidarites-sante.gouv.fr/

2 mars les FFP sont réservés aux professionnels de santé en milieu hospitalier soignant des personnes au diagnostic positif au CoVid-19 : la fiche indique que l'Etat cherche des masques.

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16 mars, les FFP étendus aux médecins et infirmiers/ infirmières de ville dans les zones de circulation active du virus CoVid-19. Y aurait-il plus de masque ? pas encore, les masques arriveraient demain dans les pharmacies (de chez moi en tout cas). 
Mais pourquoi les aide-soignants se déplaçant à domicile n'aurait pas de masques FFP au cas où ils se retrouvent face à une toux et de l'hyperthermie ? Toujours pas assez de masques à la veille du premier jour de confinement. Par ailleurs les aide à domicile n'ont pas de masques chirurgicaux depuis ce début de crise.

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Dans le même temps, on aura vu des masques autour du cou des CRS, de la police municipale dans une voiture, mais pas sur les gendarmes gérant le confinement. On les aura vu en abondance dans les bureaux de vote où tout le monde ne les portait pas. Ainsi Agnès Buzyn, dépitée, crache le morceau en un jeu de mot : les municipales étaient une mascarade. Elle était déjà au courant de l'épidémie quand elle quittait le ministère ( HuffingtonPost, 17 mars 2020)

IRRESPONSABILITE

On pourra bien sûr noter les vols de matériel hygiéniste : masques et solutions hydro-alcooliques volés dans les voitures des soignants libéraux, dans les bureaux et les hôpitaux.



Toutefois la politique nationale est la première responsable : le Président peut parler de solidarité, de civisme, de soignants héroïques, cela ne change pas la politique qu'il défend à travers CICE, réforme de la retraite à point, réforme du droit du travail, baisse des cotisations sociales, baisse de l'impôt sur la fortune et SOURDE OREILLE aux alertes des hôpitaux en crise. Les urgences en grève, les démissions administratives, les suicides de soignants. 

Devant la catastrophe en Chine, l'Europe aurait pu se préparer à l'épidémie sur son sol, mais l'Europe est phynancière et non humaine, phagocytée par les intérêts des différentes membres de l'UE, des lobbys et de la Chine, fragilisée par les USA et les britanniques. Elle est libérale telle qu'elle fait fabriquer en Chine, exporte sa pollution là-bas, telle qu'elle limite les stocks, dont les stocks de masques au point de n'être pas capable de les fabriquer à temps. Au point d'envoyer aux infirmières des patrons de masques pour les coudre elles-même, et de demander de tester les masques périmés. Pour ceux qui se souviennent des ateliers de femmes pendant la première guerre mondiale...
Cette politique limite les budgets de recherche au point qu'une équipe travaillant sur les coronavirus a dû abandonner faute de moyen.

Emmanuel Macron n'a pas pris la mesure de ses erreurs de politique, il se nourrit de ses erreurs, des croyances saugrenues de ruissellement et de croissance infinie. L'Etat providence ne réapparaît qu'en période de crise pour aider le privé. D'ailleurs parmi les annonces, les budgets sont annoncés pour le privé, par pour les hôpitaux, les cotisations sociales (piliers de la solidarité nationale) pourront être supprimer, la mise en chômage est facilitée.

Ainsi Emmanuel Macron copie les actions de la crise de 2008. Il avait été fait usage de l'état providence pour secourir les banques, mais les années suivantes ont vu les riches s'enrichir plus, la différence pauvres riches augmentée, le nombre de bénéficiaires des restau du coeurs augmenté et les services publiques se voir privatisés.

Pourtant les crises économiques ou sanitaire, le terrorisme, nous démontrent à chaque fois la même chose : la force des fonctionnaires : soignants, pompiers policiers, profs, administrations tous lancés pour une cause, sauver la nation (pas le privé). Hors, Emmanuel Macron défend spécifiquement dans ses mots l'économie et le privé, pas la nation.


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